Les entreprises saisissent l’occasion : selon Juniper Research, la valeur totale des paiements transfrontaliers en commerce interentreprises a atteint 35 billions de dollars en 2022, contre seulement 27 billions en 2020, ce qui représente une augmentation de 30 %.
Les entreprises canadiennes sont bien placées pour profiter des nouveaux canaux de vente mondiaux, et bon nombre de ces organisations tirent profit de ces occasions. Selon Statistique Canada, le nombre d’exportateurs de biens a augmenté de 9,3 % pour s’établir à 47 701 en 2021, principalement en raison d’une hausse du nombre de petites et moyennes entreprises (PME) exportatrices. Dans l’ensemble, 177 799 entreprises canadiennes ont fait du commerce international de biens en 2021, parmi lesquelles 17 % étaient des entreprises tant exportatrices qu’importatrices.
Cinq mesures à prendre maintenant
L’une des premières considérations auxquelles les petites entreprises devraient penser avant de vendre à l’échelle mondiale est de savoir exactement comment elles vont être payées pour leurs produits ou leurs services. Voici cinq choses que vous devez faire avant de conclure votre première transaction transfrontalière de commerce électronique :
- Décrivez vos modalités à l’avance. Étant donné que les transactions transfrontalières sont plus complexes que les ventes nationales, vous voudrez définir à l’avance vos modalités de paiement et tout autre élément important. Avant d’expédier des biens ou de fournir des services transfrontaliers, assurez-vous que votre client a l’occasion de lire et d’accepter vos modalités.
- Préparez-vous à accepter les paiements dans différentes devises. Les paiements internationaux traversent les frontières et impliquent généralement au moins deux devises nationales différentes. Par exemple, si votre entreprise est basée au Canada et ouvre ses portes aux clients du Royaume-Uni, votre passerelle de paiement devra être en mesure de convertir les livres en dollars canadiens (et vice versa).
- Choisissez une plateforme de paiement. Recherchez un modèle polyvalent et abordable qui offre un niveau élevé de soutien aux marchands, au cas où vous en auriez besoin. Lisez les évaluations en ligne avant de faire votre choix et, si possible, appelez un ou deux clients du fournisseur pour en savoir plus sur leur expérience. Enfin, assurez-vous que la plateforme prend en charge les différents modes de paiement que vous souhaitez offrir à vos clients (p. ex., carte de crédit, virement, avances de fonds).
- Inscrivez-vous auprès d’une société de traitement de cartes de crédit. Il existe plusieurs sociétés de traitement qui servent le marché canadien et qui peuvent gérer les transactions locales et internationales. Trouvez un fournisseur qui offre le plus haut niveau de service en échange des frais de transaction que votre entreprise peut se permettre de payer. La société de traitement sera en mesure de traiter les paiements immédiatement et en toute sécurité et devrait vous facturer un faible pourcentage sur chaque achat.
- Familiarisez-vous avec les accords commerciaux du Canada. Une fois que vous avez établi vos modalités et choisi vos passerelles de paiement, vous voudrez jeter un coup d’œil aux divers accords mis en place par le Canada pour faciliter le commerce international. Par exemple, le pays dispose de 15 accords de libre-échange avec plus de 40 pays dans le monde. Deux des accords les plus importants sont l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et L’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE). Ces traités sont négociés entre deux pays ou plus et encouragent le commerce international en réduisant ou en éliminant les tarifs et autres obstacles au commerce.
Il est temps de saisir l’occasion
En 2021, plus de 2,14 milliards de personnes dans le monde ont acheté des biens et des services en ligne, soit une hausse de 1,66 milliard d’acheteurs numériques à l’échelle mondiale en 2016. Cela représente une occasion emballante pour les petites entreprises qui prennent le temps de comprendre les nuances de la vente mondiale et qui élargissent leurs horizons à l’extérieur des frontières de leurs propres pays.
« Dans un monde où les consommateurs choisissent de plus en plus de magasiner en ligne, les petites entreprises canadiennes [qui] veulent réussir devraient, et doivent, prendre de l’expansion à l’échelle internationale pour atteindre de nouveaux marchés et consommateurs », indique University Canada West. « Les petites entreprises qui restent strictement dans leur communauté, ou même dans leur province ou pays, limitent leur marché potentiel. »
Le présent article est présenté à des fins d’information générale uniquement. Il n’a pas pour but de donner des conseils juridiques ni n’exprime une opinion sur quelque question que ce soit. Il ne doit pas être considéré comme étant exhaustif et ne peut remplacer des conseils professionnels.