La COVID-19 a eu un impact important sur l’industrie du voyage, obligeant de nombreuses entreprises à adopter de nouvelles stratégies d’affaires pour survivre. Dans le cadre de notre récente série de profils en partenariat avec le Globe and Mail, intitulée Passion & Persistence: Stories of Business Resilience (Passion et persévérance : histoires d’entreprises résilientes), nous avons parlé à quatre propriétaires d’entreprise de la façon dont ils ont géré l’incertitude intense causée par la pandémie. Parmi eux, Victor Tam, chef de la direction et cofondateur de Monos, une marque canadienne spécialisée dans le voyage et le mode de vie dont les produits sont vendus directement aux consommateurs.
L’entreprise Monos, dont le nom est inspiré du concept japonais « mono no aware » désignant l’appréciation de la beauté des instants fugitifs, offre aux consommateurs des produits de voyage haut de gamme de grande qualité et à prix abordable. Monos a résisté à la tempête de cette année difficile grâce à la puissance de l’innovation en mettant au point un dispositif d’assainissement à rayons UV rechargeable baptisé CleanPod, spécialement conçu pour désinfecter les surfaces à contact fréquent.
Victor nous parle de son parcours dans le monde des affaires, de l’impact de la pandémie sur l’industrie du voyage et de l’importance de l’innovation pendant cette période sans précédent.
Q : Qu’est-ce qui vous a incité à devenir un entrepreneur?
Tout a commencé à l’école secondaire lorsque j’ai reçu mon premier ordinateur et découvert Internet. J’ai réalisé que tout ce que j’avais besoin d’apprendre pouvait être trouvé en ligne, ce qui a vraiment stimulé ma curiosité et mon intérêt pour le monde numérique. Depuis, j’ai lancé plusieurs entreprises dans l’espace numérique, qui proposaient aussi bien des produits grand public que des marques numériques et tout ce que l’on trouve entre les deux. Ces entreprises m’ont beaucoup appris et ont façonné l’entrepreneur que je suis aujourd’hui.
Q : Comment Amex vous a-t-elle aidé dans votre parcours professionnel?
Dès le début, mes partenaires commerciaux et moi avons décidé que nous n’allions pas réunir de capitaux extérieurs à notre entreprise, alors un produit comme la Carte Amex avec sa limite de crédit flexible nous a été extrêmement utile. Pour les propriétaires de petites entreprises qui se lancent en affaires pour la première fois, il est essentiel de tirer le maximum de la trésorerie, et grâce à Amex, nous disposions des liquidités nécessaires pour investir et faire croître notre entreprise.
Q : Qu’est-ce qui vous passionne dans l’industrie du voyage?
Pour moi, le voyage est une occasion pour les gens de pouvoir enfin réfléchir et profiter du moment présent. C’est la possibilité d’échapper à la routine quotidienne et de découvrir quelque chose de nouveau. C’est ce que j’aime des voyages. Cependant, il arrive souvent que les voyageurs se concentrent sur une liste de choses à faire ou de destinations à voir plutôt que de vivre pleinement ces nouvelles et belles expériences. Notre marque s’inspire du concept de voyage en pleine conscience et c’est un état d’esprit que mes partenaires d’affaires et moi-même avons adopté.
Q : On sait que l’industrie du voyage fait partie des secteurs les plus touchés. Quelle a été l’incidence immédiate sur votre entreprise?
Sans surprise, les ventes de bagages ont cessé lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté et que l’interdiction de voyage a été annoncée. Du jour au lendemain, nos revenus ont dégringolé et nous avons dû déterminer très vite la meilleure façon de réagir. Nous sommes passés en mode analyse et avons commencé à planifier en prévision du pire scénario afin de trouver rapidement une solution. Affronter une crise ou relever un nouveau défi est en fait une excellente occasion de faire preuve de créativité et de rompre avec les normes. Nous savions que nous avions une équipe très compétente et nous voulions trouver un moyen de motiver nos employés. Après un court laps de temps, nous avons cessé de réfléchir au pire scénario pour nous passionner pour ce que nous allions faire ensuite.
Q : Comment avez-vous trouvé l’idée du CleanPod?
L’idée du CleanPod est née de la nécessité d’appliquer des protocoles et des mesures d’assainissement plus strictes en raison de la COVID-19. Au départ, nous utilisions des lingettes pour nettoyer les articles que nous utilisions tous les jours au bureau. Mais nous avons vite réalisé que cette façon de faire était peu efficace et produisait beaucoup de déchets puisque ces lingettes ne sont utilisées qu’une seule fois avant d’être jetées. Nous voulions créer un produit réutilisable, portatif et utile même en voyage. Après environ quatre semaines de planification, nous avons lancé notre stérilisateur à rayons UVC CleanPod.
Q : Comment avez-vous été en mesure de mettre le CleanPod sur le marché si rapidement?
Il n’a pas été facile de lancer un tout nouveau produit sur le marché en pleine pandémie. Nous avons dû collaborer avec le concepteur de l’usine pour qu’il tienne compte de nos exigences sans pouvoir constater de visu le résultat. La réception du produit a également été retardée en raison des retards dans les envois par avion. Cependant, cette pandémie a grandement augmenté la productivité de notre équipe : nous avons réussi à accomplir des choses dont nous ignorions être capables.
Q : Comment définissez-vous le succès?
Chez Monos, les employés sont notre réussite. Notre entreprise fait passer les gens avant les profits et c’est cette valeur fondamentale qui détermine la façon dont nous traitons les membres de notre équipe et nos clients. Pour moi, le plus important est que notre entreprise demeure fidèle à ses valeurs. Nous voulons que nos clients sachent que nous nous soucions d’eux et que nous prenons soin de ceux avec qui nous traitons.
Les descriptions et les opinions mentionnées sont celles de Victor Tam et de Monos et non d’American Express.
Le présent article est présenté à des fins d’information générale uniquement. Il n’a pas pour but de donner des conseils juridiques ni n’exprime une opinion sur quelque question que ce soit. Il ne doit pas être considéré comme étant exhaustif et ne peut remplacer des conseils professionnels.