Le commerce international est à la base d’une économie mondiale florissante. En traitant avec des partenaires commerciaux internationaux, les entreprises, dont celles du Canada, s’ouvrent à de nouveaux marchés ailleurs dans le monde. En fait, les exportations canadiennes ont représenté un peu plus de 32 % du PIB du pays en 2018. Selon les statistiques récentes, le commerce international représente 2,9 millions d’emplois au Canada, soit près de 17 % de tous les emplois au pays.
L’incidence du commerce international sur la croissance économique est stupéfiante. Les entreprises qui n’ont pas encore de stratégie de commerce international ont toutes les raisons d’en développer une, même si elles doivent d’abord résoudre plusieurs points cruciaux avant de plonger. Les entrepreneurs qui décident de se doter d’une telle stratégie doivent d’abord comprendre, entre autres, comment s’y prendre pour dénicher le bon marché et dresser des plans régionaux et locaux efficaces, tout en se familiarisant avec les implications juridiques des activités à l’international.
Stratégies clés d’un plan de commerce international
L’établissement d’une stratégie de commerce international peut être une initiative d’envergure, quelle que soit la taille de l’entreprise. Dans le cas d’une petite entreprise, ce projet présente donc plusieurs défis particuliers. Au cœur de toute stratégie de commerce mondial, on trouve sept concepts clés, présentés ci-dessous.
Gammes de produits solides
Pour être couronné de succès, tout plan de commerce international doit être fondé sur un produit unique de grande qualité. En se contentant de copier un produit déjà offert, les nouveaux venus n’arriveront pas à se tailler une place sur le marché convoité puisque les acteurs actuels et les fabricants des pays étrangers visés y sont déjà implantés. Lorsqu’il s’agit d’exploiter les occasions d’affaires ailleurs dans le monde, le fait de disposer du bon produit peut faire une énorme différence.
Occasions d’affaires
La mise sur pied d’une stratégie mondiale exige une étude de marché poussée. Les petites entreprises doivent être prêtes à bien faire leurs devoirs, c’est-à-dire : examiner de près les subtilités de l’occasion d’affaires ciblée, jauger leurs concurrents internationaux et locaux, évaluer la demande de produits et rédiger une proposition d’affaires unique qui justifie la conduite d’activités à l’international.
Logistique de la chaîne d’approvisionnement
Dans une entreprise présente sur la scène mondiale, les aspects relatifs à la chaîne d’approvisionnement, notamment la gestion et la logistique, revêtent une importance accrue. Que vous exportiez vos produits à partir du Canada, ou que ceux-ci soient livrés dans vos nouveaux territoires par des fabricants à l’étranger, vous devez disposer d’une chaîne d’approvisionnement robuste comportant le moins de maillons faibles possible. Assurez-vous que vos partenaires actuels sont capables d’assurer des livraisons régulières à vos clients et à vos antennes à l’international, faute de quoi vous pourriez avoir beaucoup de mal à traiter les commandes anticipées lorsque votre entreprise commencera à prendre son essor sur son nouveau marché.
Respect des lois internationales
Sur le plan juridique, une entreprise qui opte pour le commerce international doit généralement s’intéresser à trois ensembles de règles et de règlements : la législation de son pays d’origine, la législation du pays où elle veut mener ses activités et la législation internationale régissant le commerce mondial. Le respect de ces trois ensembles de normes exige une conformité rigoureuse aux lignes directrices établies et une surveillance serrée de l’évolution de ces lois. Par conséquent, il est primordial de disposer d’une équipe juridique qui comprend parfaitement ces exigences de conformité. Pensez à recruter des experts dans le pays où vous prévoyez exporter vos produits, car ils pourront plus facilement vous renseigner sur les changements réglementaires au fur et à mesure qu’ils se produisent.
Partenariats stratégiques
Il vous faudra également dénicher des partenaires locaux qui vous aideront à mener à bien les activités finales de logistique et de vente. Que vous planifiez l’ouverture de bureaux dans d’autres pays ou désiriez simplement prendre de l’expansion, il sera un peu moins ardu de mener à bien ce processus complexe si votre entreprise est épaulée par un réseau d’interlocuteurs et de partenaires fiables. Des partenaires locaux de qualité peuvent vous aider à guider votre entreprise à travers les méandres et les défis que présente la conduite d’activités dans un tout nouveau territoire.
Ressources locales
Lorsque vous tissez des liens avec des entités locales, ne négligez pas les ressources offertes dans votre pays d’origine, car elles pourraient vous aider à réaliser vos ambitions internationales. CanExport, par exemple, est une ressource formidable pour les petites et moyennes entreprises à la recherche de conseils (voire de financement) en vue de lancer leurs activités internationales. Le gouvernement du Canada offre également d’autres conseils et outils très utiles, conçus spécialement pour les entreprises qui désirent pénétrer de nouveaux marchés.
La qualité d’une stratégie de commerce international n’a d’égale que celle de l’équipe qui a conçu cette stratégie. Le personnel de votre entreprise a besoin d’indications claires et exploitables afin d’aider efficacement votre entreprise à trouver de nouveaux débouchés. En embauchant des personnes talentueuses – possédant idéalement de l’expérience dans secteur de l’exportation – et en favorisant leur épanouissement au sein de l’entreprise, vous pourriez faciliter la réalisation de ce projet à la fois ambitieux et potentiellement gourmand en capital.
Conclusion
L’effet bénéfique du commerce international sur la croissance économique pour les entreprises compense les défis et les efforts qu’il exige. Bien qu’il existe une foule de facteurs intervenant dans la vigueur et le succès des activités à l’international, une gestion éclairée de celles-ci est sans contredit déterminante.
Le présent article est présenté à des fins d’information générale uniquement. Il n’a pas pour but de donner des conseils juridiques ni n’exprime une opinion sur quelque question que ce soit. Il ne doit pas être considéré comme étant exhaustif et ne peut remplacer des conseils professionnels.